Les Minis 6.50 se répartissent en deux catégories, Prototype et Série, possédant chacune leur classement.

SERIES

En plus des règles de jauge, ces voiliers doivent être construits au moins en dix exemplaires identiques. Dans une volonté de baisse des coûts, certains éléments comme la quille basculante ou le mât en fibre de carbone sont interdits. Malgré cela, un Mini de série en mesure de jouer la victoire (TM650, Pogo 3 , Maxi 650 , Vector 650 ) nécessite un budget conséquent.

PROTOTYPES

Sur ces voiliers à l’origine de la Mini Transat, toutes les audaces technologiques sont autorisées, faisant de la Classe Mini un véritable laboratoire de la course au large. On peut citer notamment la quille basculante mise au point par Michel Desjoyaux (double vainqueur du Vendée Globe) pour la Mini Transat 1991, ou plus récemment l’idée de voilier à étrave volumineuse de type « scow », imaginée par David Raison sur son Magnum 747 vainqueur de la Mini Transat 2011. Ces innovations se retrouvent désormais sur des voiliers beaucoup plus grands comme les IMOCA du Vendée Globe. Aujourd’hui, si un prototype neuf coûte extrêmement cher, on trouve de nombreux voiliers d’occasions à un prix raisonnable. Ils nécessitent en revanche un temps de préparation et de fiabilisation conséquent. Huile de coude et persévérance sont des prérequis indispensables ! C’est dans cette catégorie que je prendrai le départ de la Mini Transat 2023, sur le prototype Duke 353 que je restaure patiemment.